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Guide complet pour bien choisir son casque moto

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Le choix de ton casque moto est souvent un choix plaisir mais il doit avant tout être un choix raisonné et réfléchi. Pourquoi ? Plus de 9 fois sur 10 la tête du motard va taper le sol lors d’une chute… Alors ne laisse pas ton choix être uniquement guidé par un critère esthétique, et trouve le casque qui te protège vraiment, tout en restant agréable à porter et lis ce qui suis.  

Les différents types de casque moto

Le casque intégral 

Le casque intégral est le modèle le plus classique et le plus protecteur puisqu’il recouvre intégralement la tête du pilote, d’où son nom ! Le plus sécurisant et sécurisé : ce n’est pas pour rien si tu dois absolument en avoir un pour aller tourner sur piste. On le plébiscite avant tout pour sa protection optimale, son aérodynamisme, son confort et son isolation acoustique. Ce casque est ta meilleure assurance de protection, que tu sois sur route ou sur circuit. On pourra lui reprocher son niveau de ventilation moindre qu’un jet lors des grosses chaleurs estivales mais tu l’apprécieras lorsque les journées se rafraichiront, tu seras ravi d’avoir cette protection thermique supplémentaire ! Certains modèles modernes compensent ce léger inconvénient avec des systèmes de ventilation avancés, alors garde un œil là-dessus ! Ce type de casque est décliné en plusieurs gammes :

  • Routier : pour les longs trajets, souvent équipés d’un écran solaire escamotable, parfait pour un confort optimal sous le soleil.
  • Racing : conçu pour la piste, avec un champ de vision vertical augmenté, pour un maximum de réactivité et des matériaux ultra légers comme la fibre de carbone.

C’est le casque qui te protégera le mieux, que tu sois en mode balades tranquilles ou prêt à enchaîner les virages sur circuit, il existe un casque intégral pour chaque besoin et c’est celui que je te conseille. Tu pourras en trouver à des prix très serrés jusqu’à atteindre des nombres à 4 chiffres avec des versions haut de gamme avec des technologies de pointe.

Le casque jet

C’est le casque urbain par excellence avec un prix souvent attractif en entrée de gamme. Il est recommandé pour une conduite à vitesse réduite, en ville, sur petits trajets.  Il est à la fois léger et pratique, tout en te permettant de profiter d’une bonne aération, idéale en été. Mais attention, son principal défaut, c’est qu’il ne protège pas la mâchoire. On en reparle un peu plus bas.

Le casque jet se décline en trois sous-catégories :

  • Le jet « classique » avec visière,  c’est un peu le best-seller, avec sa coque enveloppante qui recouvre bien les côtés du visage. Sa visière, généralement longue, te protège bien des intempéries et assure une protection efficace contre le vent, les poussières, les insectes et autres. Il est parfois également doté d’un écran pare-soleil interne pour être paré en un instant contre les rayons lumineux. Super pratique, non ?. Certains intègrent des ventilations, d’autres non. Les jets se distinguent d’un intégral seulement par l’absence de mentonnière. Si tu privilégies confort et légèreté au détriment d’une protection totale, c’est un excellent choix pour tes trajets en ville.
  • Le mini-jet ou demi-jet, plus compact que le jet classique, léger, avec une coque, plus courte, qui est un peu moins enveloppante que le jet classique. Il est très pratique à ranger dans un coffre de scooter ou un top-case. Plébiscité par les scootéristes, les adeptes des petits trajets estivaux jusqu’à la plage et autres livreurs de pizza pour sa légèreté ! Par contre, attention, il protège encore moins bien que le jet classique, surtout au niveau de la mâchoire.
  • Le « néo-rétro », victime de l’effet vintage à la mode en ce moment. Ici l’esthétisme prime, car esprit vintage oblige, tu n’y trouveras pas un double écran solaire ou une autre option « high-tech », ni même une visière en fait ! Si certains ont des pressions pour y ajouter une visière qui s’y clipse en option, visière plate ou visière bubble pour un look toujours plus rétro, d’autres n’en présentent pas et il faudra alors les compléter avec des lunettes de soleil ou des lunettes de moto. Là aussi, la mode du néo-rétro t’évite de devoir aller chiner une vieille paire de lunettes dans une brocante : les fabricants proposent des gammes très complètes et fonctionnelles. Avec la nouvelle norme 22.06, les casques sont un peu plus volumineux, donc fais gaffe à l’effet « tête d’ampoule », surtout si tu portes une taille au-dessus du M, car la calotte sera plus grande. Si tu veux éviter cet effet, je te conseille de te tourner vers un modèle en fibre, souvent plus petit car plus haut de gamme. C’est un petit investissement, mais ça vaut le coup pour garder un style au top sans sacrifier la sécurité.

Les casques jets offrent l’avantage d’être bien ventilés, d’offrir un large champ de vision avec un poids réduit et de permettre de communiquer facilement. Mais aussi de te prendre dans la face les poussières, la pluie, les graviers, les insectes, le liquide lave-glace de la voiture… Sans oublier de t’amocher comme il faut le visage sur le bitume en cas de chute. Bref, un casque qui donne l’impression de rouler sans, mais attention en cas de chute !

C’est vraiment le complice idéal pour la ville. Légèreté, confort et bonne ventilation sont ses points forts, surtout pour les petits trajets à vitesse réduite.

Le casque modulable

Sur le papier, le casque idéal puisqu’il conjugue les avantages du casque intégral et du jet grâce à sa modularité – la protection de l’intégral en roulant et le côté respirant et convivial du jet à l’arrêt ou basse vitesse. Ses défauts : son poids (mécanisme oblige) et son insonorisation. C’est le casque pour les indécis et les gendarmes à moto ! Attention toutefois, tous les modulables ne sont pas homologués de la même manière, opte de préférence pour la double homologation P/J (Intégral et Jet) afin de pouvoir l’utiliser en toutes circonstances.

Le casque modulable est aussi super pratique pour les longs trajets et les road trips. Tu n’auras pas à enlever ton casque à chaque arrêt rapide, il te suffit de relever la mentonnière pour discuter ou prendre l’air sans enlever le casque. C’est aussi très utile si tu roules avec un passager, car ça facilite la communication à l’arrêt.

Si tu veux alléger un peu ton casque modulable, jette un œil aux versions en carbone, surtout celles avec une mentonnière qui bascule à 180°. Ce petit détail fait toute la différence, car il réduit la prise au vent et améliore l’aérodynamisme. Ces modèles font partie des meilleures ventes, et même s’ils sont un peu plus chers, tu gagneras en confort et en légèreté, ce qui est vraiment appréciable sur de longs trajets. Franchement, si tu passes beaucoup de temps sur la route, c’est un investissement qui vaut le coup !

Le casque cross 

Plutôt destiné à une utilisation tout-terrain (cross, enduro), il est aujourd’hui également plébiscité par les conducteurs de supermotard. Ton choix devra se faire en considérant avant tout le poids (surtout si tu fais des longues sorties d’enduro) et sa ventilation ! Look de « rider », déco moins « sage » que les autres types de casques, mentonnière compacte et visière avancée, il faudra le porter avec un masque de protection plus ou moins adapté à la boue, à la buée, à la luminosité ambiante… Là encore le choix de masques cross est pléthorique, tu trouveras forcément un modèle qui s’adapte à tes besoins et à la météo du jour. Certains masques sont même conçus avec des lentilles spécifiques pour améliorer la vision en conditions lumineuses ou pluvieuses. Bref, que tu sois en plein dérapage dans la boue ou que tu t’élances sur un chemin poussiéreux, le casque cross te garantit protection et style !

Le casque cross-over

Une nouvelle gamme dont l’offre est en train de s’étoffer doucement mais sûrement avec la mode du « trail spirit » actuelle. Ils reprennent les codes « caméléon » du trail qui devient une routière avec des roues de 17 pouces, et proposent un casque routier classique derrière un look « off-road », inspiré très largement des modèles de cross (mentonnière proéminente, casquette). Le casque cross-over est parfait si tu aimes changer de terrain, passer de la route aux sentiers sans changer de casque. Mais attention, avant de l’adopter, vérifie qu’il bénéficie bien de la double homologation intégral et jet (P/J) pour t’assurer de pouvoir rouler dans toutes ses configurations.

En plus de ça, certains modèles sont équipés d’options bien pratiques, comme des ventilations efficaces pour les longues balades ou des systèmes anti-buée. Et si tu veux la touche ultime de confort, certains modèles proposent même des versions en carbone, pour un poids allégé. Bref, un casque polyvalent qui te permettra de rouler sur toutes les surfaces avec style et sécurité !

Le casque enfant 

Idéalement conçu pour s’adapter parfaitement à la morphologie de nos petites têtes blondes, le casque enfant décline les caractéristiques techniques des casques adultes, tout en affichant un poids réduit pour peser le moins possible sur leurs cervicales. Jet, intégral ou cross, il est très souvent paré de décorations ludiques ou des personnages favoris de nos petits passagers.

Et parce que le confort est aussi essentiel pour eux, les intérieurs sont souvent doux et rembourrés, parfaitement ajustés à leur morphologie. Ainsi, ils peuvent rouler en toute sécurité sans se plaindre d’un casque qui leur fait mal au crâne. Enfin, si ton petit motard est un peu réticent au départ, tu peux toujours lui montrer les modèles à l’effigie de ses personnages favoris ou avec des couleurs flashy, histoire de rendre l’expérience encore plus cool pour lui !  

Attention, il est fréquent de constater que les calottes sont généralement plus petites pour les casques enfants, mais à partir de 8 ans, ils basculent souvent sur la plus petite taille adulte. Dans ce cas, je te conseille d’opter pour des casques en fibres, qui sont plus légers sur les tailles XXS et XS. Ça permet d’alléger le poids tout en gardant une protection optimale pour nos jeunes motards

La composition du casque moto

Tu es perdu(e) face aux différents types de composition de ton casque moto ? Rassure-toi, qu’elle soit en thermoplastique injecté, en polycarbonate injecté, en fibre, en multifibres (matières composites) ou en carbone, toutes ces différentes compositions t’assurent la même capacité d’absorption d’impact, validée par la Norme ECE 22.05.

Par contre, la composition de ton casque aura des incidences sur ton confort de conduite en terme de poids et de budget car les coûts de fabrication ne sont pas les mêmes pour un casque en polycarbonate et un casque en carbone. 

Alors, de quoi est composé ton casque moto ?

Il est composé de deux éléments : une coque extérieure et un calotin intérieur.

  • La coque extérieure : qui constitue le premier niveau de protection. Sa fonction principale est d’éviter la pénétration d’un objet contondant à l’intérieur du casque et d’être le premier amortisseur de choc, soit d’absorber l’onde de choc et de la répartir. Il existe différentes tailles de calottes, c’est pas juste un détail. En fait, elles jouent un rôle super important dans le confort et la protection de ton casque. Concrètement, la calotte, c’est la coque extérieure du casque, et pour offrir un ajustement parfait à chaque tour de tête, morphologie de chacun les fabricants proposent plusieurs tailles de calottes, en fonction de la taille du casque, généralement petite calotte (XXS, XS,S), calotte moyenne (M et L)  et grande calotte (XL et XXL)
  • La calotte interne ou calotin intérieur : qui assure la majorité de l’amortissement et qui a également vocation de t’assurer confort et maintien. En polystyrène expansé ou EPS, il existe aujourd’hui des calotins multi-densités qui offrent un amortissement différencié en fonction de la zone du crâne protégée. C’est aussi dans le calotin que sont placés les canaux de ventilation.

Coque extérieure en polycarbonate, carbone, kevlar… ?

La coque extérieure de ton casque moto peut être réalisée à l’aide de différents matériaux. Des plastiques synthétiques ou avec des assemblages de fibres composites.

Dans la première configuration pour les casques en polycarbonate, ce matériau présente d’excellentes propriétés mécaniques, le processus de fabrication consiste à injecter de la matière plastique dans un moule, qui par la suite est vernie. Avec cette technique de confection, les casques sont très souvent dotés d’une seule taille de calotte. Elle permet d’afficher un prix contenu, mais son poids est plus lourd.

Pour les casques considérés comme plus qualitatifs, ceux assemblés en matériau composite, les fabricants utilisent différentes fibres pour avoir une efficacité optimale (carbone, fibre de verre, kevlar, Dyneema alliées à des résines ou utilisées conjointement « Multifibres »). Plus légère que la calotte en polycarbonate, elle est proposée à un tarif plus élevé.

Enfin, pour une extrême légèreté (et un look à tomber !), rien ne vaut la calotte en fibre de carbone. Matériau haut de gamme qui n’équipait que les casque racing il y a peu, il est aujourd’hui disponible chez la majorité des fabricants et pour tous les types de casques. Comme pour tous les matériaux haut de gamme, la réalisation d’un casque en carbone nécessite un équipement important et du temps, justifiant ainsi de son coût beaucoup plus élevé.

Chaque matériau présente des points forts. Ainsi, le carbone allège le poids de ton casque mais peut s’avérer plus fragile en cas de gros tampon alors que la fibre de verre se veut plus résistante et aussi plus lourde tandis que le kevlar résiste mieux à l’allongement mais pas à la compression… A toi de choisir.

Incidence sur le poids du casque

Le poids d’un casque varie dans des proportions allant d’environ un kilo (casque type « racing » en carbone ou jet minimaliste) à 1800 grammes (modulable), la moyenne se situant aux environs de 1300 grammes pour un intégral (en M, taille de référence des fabricants). Les matériaux qui le composent, tout autant que les accessoires qu’il intègre influent donc sur son poids.
Sur un long trajet autoroutier, un casque lourd peut devenir pénible pour les cervicales s’il est mal équilibré, mais paradoxalement un casque très léger n’est pas forcément la garantie d’un confort accru. Il a pu en effet faire l’impasse sur les éléments d’isolation phonique et sur la qualité des mousses pour gagner du poids. Les casques les plus légers, surtout pour la piste, n’ont même pas d’écran solaire intégré. Tout est pensé pour éviter le moindre gramme en trop et optimiser les performances. A toi de choisir en fonction de ton usage !

Les écrans

A moto l’écran est essentiel. En effet, la vitesse de la moto décuple la force de l’impact d’un gravier ou autre projectile. Aussi, pour te protéger et pour conserver en permanence un bon champ de vision tu dois porter un casque doté d’un écran ou des lunettes adaptées et conçues pour la conduite à moto.

Qu’il soit de type aviateur sur un jet (écran à découpe de type lunettes), court ou long (plus protecteur contre les insectes, poussières et intempéries), l’écran livré avec chaque casque moto est incolore, conformément aux Normes Européennes.

Avec les différents types d’écrans existant sur le marché, choisir une visière teintée c’est aussi une façon de personnaliser ton casque en fonction de tes besoins.

Quelle teinte de visière pour mon casque moto ?

Chez iCasque, nos casques sont livrés avec une visière incolore conformément aux Normes Européennes, mais tu peux, sur la grande majorité des modèles, choisir d’acquérir en option un écran teinté.

En cas de forte luminosité, tu pourras ainsi choisir un écran plus ou moins foncé pour les journées ensoleillées. Toutefois à la nuit tombée, seuls les écrans fumés jusqu’à 50% te permettront de te déplacer légalement sur route. En parallèle, un coloris orangé par temps nuageux te donnera une meilleure définition. Cas particulier des visières iridium très prisées chez les sportifs, ces écrans de compétition sont taillés uniquement pour le pilotage sur circuit. Les écrans iridiums sont de plus en plus déclinés dans de nombreuses teintes (iridium argent, iridium or, iridium rouge, iridium vert, iridium rose, iridium violet, iridium arc-en-ciel) pour donner un style plus racé au casque. Enfin, véritable innovation au sein des écrans, l’écran photochromique, qui se teinte en fonction de tes besoins.

N’hésite pas à regarder de près les caractéristiques du casque. Sur certains modèles de milieu et haut de gamme, les marques incluent de plus en plus souvent un écran supplémentaire assorti au style du casque (généralement fumé foncé, mais aussi iridium).

Écran plat ?

Plus tu auras une utilisation sportive, plus ton écran revendiquera un profil plat notamment à l’extrême pour accueillir les fameux « tear-offs » en compétition. Ces films transparents superposés s’arrachent manuellement dès que ton écran est obstrué par les saletés. A l’inverse, et en particulier avec le retour en force du rétro dans l’univers du deux-roues, des écrans dits bubbles avec une forme arrondie te donneront un style vintage à tomber.

Traitement anti-buée ou Pinlock pour lutter contre la buée ?

Pour éviter la condensation sur l’écran de ton casque, les fabricants ont développé en série l’application d’une solution anti-buée sur la face interne de l’écran ou mieux encore, équipé la plupart des intégraux d’un film anti-buée de type Pinlock. A défaut, les visières sont très souvent prédisposées pour accueillir ce type d’écran. Dans cette configuration, deux petits picots sont déjà formés, il suffit alors de venir fixer ta lentille Pinlock sur la visière. Attention toutefois avant de procéder à son acquisition, à chaque type de casque son film Pinlock. Enfin, la durée de vie conseillée d’un Pinlock est de l’ordre de deux années maximum.

De l’anti-rayure pour augmenter l’espérance de vie de ton écran

Très fragiles, les écrans de casques moto se voient très souvent appliqué un traitement anti-rayures afin de les durcir en surface et ainsi leur donner plus de solidité contre les divers chocs. Malgré ce traitement couramment de série, ton écran reste sensible et en particulier lors des manipulations de nettoyage. Sache qu’il ne faut jamais nettoyer ta visière avec des produits ménagers agressifs sous peine d’altérer son efficacité. Eau tiède, chiffon ou peau de chamois feront parfaitement l’affaire en laissant bien sécher.

Casque moto : confort et accessoires

Chaque casque moto a ses propres accessoires, et si tu casses ou perds une pièce, pas de panique, ça se remplace facilement ! Que ce soit une visière, des mousses intérieures ou d’autres éléments, tu peux retrouver tout ce qu’il te faut sur notre site iCasque.com. Le tout, c’est de bien repérer la marque et le modèle de ton casque pour commander les bons accessoires. Un petit clic, et ton casque est comme neuf !

Les mousses intérieures 

L’intérieur de ton casque est constitué d’une coiffe et de mousses de joues qui le rendent agréable à porter. En tissu hypoallergénique, parfois anti-transpirant et/ou antibactérien, elles sont bien souvent entièrement démontables et lavables pour t’en faciliter l’entretien. Je te conseille de les laver régulièrement afin de garder leur volume qui est un élément essentiel du bon maintien de ton casque.

Tu pourras trouver sur certains modèles un système de gonflage des mousses intérieures permettant une adaptation morphologique idéale. Il fonctionne avec une pompe qui gonfle et dégonfle des chambres à air sous les mousses de joues. 

Tu portes des lunettes de vue ? Si auparavant les jets et modulables étaient les plus adaptés au port de lunettes de vue, aujourd’hui un grand nombre de casques, dont les intégraux, présentent des intérieurs avec des découpes spécifiques pour pouvoir y passer tes branches de lunettes en toute simplicité.

Je te conseille quand même d’essayer les casques en magasin avec tes montures pour t’assurer du confort de l’ensemble.

Sur certains modèles, si ton casque te semble mal ajusté, tu peux changer les mousses intérieures tant que tu restes sur la même taille de calotte. Par exemple, si tu as un casque en taille XS et qu’il te paraît trop serré, tu peux passer à un intérieur en taille S, à condition que la calotte soit la même. Pour être sûr, consulte la fiche produit des mousses ou contacte notre service client en cas de doute.

Les ventilations

Si les casques jets peuvent se passer d’un système d’aération, les modulables et surtout les intégraux se doivent de proposer un système de ventilation efficient sous peine d’être très inconfortables à porter été (transpiration) comme hiver (buée). Plus l’usage se veut sportif, plus les casques seront ventilés avec des entrées et sorties d’air supplémentaires. Revers de la médaille, le niveau du bruit augmentera en conséquence. Heureusement, certains modèles intègrent des mousses anti-bruit ou des dispositifs pour limiter cette gêne sans compromettre la ventilation.

Aussi, pense à vérifier si les aérations sont facilement manipulables avec des gants, surtout si tu roules dans des conditions changeantes (pluie, froid, chaleur). Certains systèmes sont vraiment pratiques, mais d’autres peuvent être plus difficiles à régler en pleine route.

Pinlock

Afin d’éviter la formation de buée, certains casques (même les jets) sont équipés de petits ergos à l’intérieur de la visière pour y ajouter un Pinlock, film antibuée haute performance. Pense-y si tu es amené à rouler par des journées fraiches car sur un écran refroidi par le vent frais, l’humidité résultant de ta respiration (chaude) se condense en gouttelettes sur ta visière. Pour éviter cela, le Pinlock agit comme une double vitrage en emprisonnant une lame d’air retenue par le joint silicone périphérique, qui joue un rôle d’isolant en réduisant les différences de température. Il est préférable de le changer avant l’hiver car c’est la période où il sera indispensable !

Écran solaire interne 

De plus en plus prisé, non seulement pour des raisons de praticité et de confort mais aussi de sécurité (finies les lunettes de soleil catégorie 4 dans les tunnels), l’écran solaire intégré est désormais proposé par de nombreux fabricants de casques moto dans la plupart des catégories de casques : jet, intégral, modulable, transformable. Il se déploie et se rétracte dans la calotte très aisément souvent à l’aide d’un levier actionnable facilement même avec des gants. Ce mécanisme rend bien souvent le casque un peu plus lourd mais plus besoin de partir avec une visière fumée et une visière claire si ton trajet se poursuit à des heures plus sombres. L’essayer c’est l’adopter !

Cache nez et bavette 

Parfois livrés de série et souvent disponibles en option, le cache-nez et la bavette sont des éléments indispensables pour ton confort de conduite si tu portes un casque fermé (modulable ou intégral). Le cache-nez réduit la prolifération de la chaleur expirée et limite une formation de buée excessive en déviant ta respiration de l’écran. En complément, la bavette, sorte de petite jupette qu’on rajoute sous le casque, aura pour mission de réduire les remontées d’air froid au niveau du menton. Elle agira également sur le niveau sonore en diminuant le bruit. A défaut un tour de cou parfaitement ajusté pourra également remplir cette fonction. 

Les pièces intérieures de ton casque s’usent avec le temps. Je te recommande de jeter régulièrement un œil à ta bavette pour vérifier qu’elle est bien clipsée, car elle peut facilement se faire la malle en cours de route.

Kit mains-libres 

Pour répondre au téléphone ou écouter ta musique préférée. Certains peuvent même relayer jusqu’à tes oreilles les indications de ton GPS. Il te faudra pour cela avoir une option Bluetooth sur ton téléphone.

Les différents types de fermeture

Les deux lanières qui permettent d’attacher le casque s’appellent des jugulaires. Tu pourras trouver 3 types de fermetures différents dans le commerce :

La boucle automatique

La boucle automatique dite « clip »  (en référence au bruit fait lorsqu’elle se verrouille) est en voie de disparition. Principal reproche : la sangle a tendance avec le temps à se desserrer n’assurant plus une protection optimale. Les marques se sont donc majoritairement tournées vers un autre système de fermeture, les boucles micrométriques.

La boucle micrométrique

Également appelé boucle crantée, ce système consiste simplement à insérer une languette munie de crans dans son mécanisme de verrouillage. Pour resserrer la sangle, il suffit alors de tirer un système qui libère la languette crantée. Ce système d’attache est très répandu, on le retrouve par exemple sur les chaussures de ski. Très aisée d’utilisation, la boucle micrométrique peut-même se détacher d’une seule main (et gantée).

La boucle Double-D

Le seul système d’attache qui résiste efficacement à l’arrachement et à être autorisé sur circuit. Cette boucle à double anneaux en forme de D nécessite un petit temps d’adaptation pour bien appréhender son mécanisme de serrage (impossible avec les gants). Le principe consiste à faire passer la sangle dans les deux anneaux et ensuite à repasser dans le premier anneau afin d’ajuster au mieux le serrage.

Intercom ou Kit bluetooth

En duo, la nécessité d’une bonne « communication à moto » se manifeste en général quand ton passager t’assène une grande claque sur le casque pour signifier qu’il n’apprécie pas ta manière de négocier les virages ou lorsqu’il te fait de grands gestes pour tenter d’expliquer que sa vessie sous pression va nécessiter un arrêt dans les plus brefs délais. Tu te retournes pur essayer de comprendre, quitte la route du regard et dévie de ta trajectoire…
Même topo  au sein d’un groupe, il est fréquent que l’on communique au moyen de signes convenus à l’avance mais qui limitent quelque peu la richesse des échanges. Des actions ou gestes qui peuvent rendre ta conduite dangereuse !

Heureusement, la technologie vient à la rescousse avec les intercoms ou kit bluetooth ! Ils te permettront de communiquer avec ton passager ou les autres pilotes (sur certains modèles jusqu’à 16 ou de manière illimitée), de suivre les indications de ton GPS, d’écouter de la musique. Idéal quand tu fais des kilomètres ! En plus iCasque te propose de t’installer ton kit de communication Bluetooth sur certains modèles (plus de 3000 modèles avec des kits de gammes ou marques différentes), gratuitement, pour que tu puisses bénéficier de ton casque et de ton kit dès réception, sans avoir à te prendre la tête pour le montage. Si tu cherches un modèle précis, n’hésite pas à contacter nos équipes. On peut même le faire sur mesure si la compatibilité le permet. Fonce !

Comment trouver sa taille de casque ?

Ça y est ? Tu as choisi un type de casque adapté à tes besoins ? Attention à la dernière étape avant de procéder à son acquisition, il te faut choisir la bonne taille de casque. Trop petit et tu auras la sensation d’avoir la tête serrée dans un étau, trop grand le casque ne te protègera en rien. Pour éviter tout désagrément, suis nos conseils.

Si tu as déjà un casque moto, je te conseille évidemment de rester sur la même taille.

Mesure ton tour de tête pour avoir ta taille de casque

Prend un mètre de couturière et place ce dernier à 2,5 cm au-dessus de tes sourcils afin de mesurer la circonférence de ta tête. Une fois ton tour de tête obtenu en centimètres, il ne te reste plus qu’à jeter un rapide coup d’œil au tableau des correspondances ci-dessous : 

  • 51-52 cm / taille XXS
  • 53-54 cm / taille XS
  • 55-56 cm / taille S
  • 57-58 cm / taille M
  • 59-60 cm / taille L
  • 61-62 cm / taille XL
  • 63-64 cm / taille XXL

En deçà du 51 cm il te faudra regarder dans la rubrique des casques enfants. A l’inverse, pour les fortes têtes certains fabricants te proposeront des tailles au-delà du 64 cm avec des XXXL (65-66 cm) et des XXXXL (67-68 cm). Pour une adaptation encore plus idéale à la morphologie de chacun, tu pourras également trouver chez certaines marques des tailles de calottes et de mousses différentes.

Appréciation de son confort

Tu as bien pris tes mensurations et lu attentivement le tableau des correspondances, et pourtant, au moment de l’enfilage tu as la sensation d’être compressé dans ton casque ? Pas de panique, c’est normal car les mousses intérieures ne sont pas encore tassées et le contact doit être ferme. Au fur et à mesure, elles vont s’adapter à ton visage. On évalue à un mois le délai pour se sentir parfaitement à l’aise dans un casque neuf. Et si vraiment le casque te semble inconfortable, il n’est peut-être tout simplement pas adapté à ta morphologie. N’hésite donc pas à essayer plusieurs marques. Mais si après quelques minutes d’essayage, tu remarques une marque rouge sur ton front en enlevant le casque, c’est un signe qu’il est trop petit. Dans ce cas, n’hésite pas à prendre la taille au-dessus. En cas de doute, mieux vaut opter pour la taille supérieure !

Quand changer de casque de moto ?

Il n’y a aucune obligation légale de changer son casque. On entend bien souvent qu’il est conseillé de le changer tous les 5 ans. Évidemment, cela dépend de ton utilisation : si tu le portes tous les jours ou 3 fois par an, la durée de vie est considérablement différente.

Mais d’où vient cette durée de validité ? Il s’agit surtout du fait que les anciens casques étaient facilement attaqués par les UVs, la coque devenant plus fragile voire très fragile en cas de choc. De plus, aujourd’hui, de nombreux fabricants proposent une garantie de 5 ans sur leurs casques. Cela t’assure de rouler en toute sécurité et de prévenir de la défaillance des pièces.

Et si tu ne sais plus depuis combien de temps tu as ton casque, tu peux regarder sur sa sangle d’attache ou tu trouveras, en plus de la norme, sa date de fabrication.

Ton casque a plus de 5 ans ? Décider de le changer est une affaire de bon sens, si tes mousses sont trop tassées que la visière ne tient plus ouverte ou que ta boucle te fermeture ne tient plus très bien, il est temps d’en changer. Et si tu veux battre un record de longévité avec ton replica de Arnaud Vincent, il va falloir le bichonner ! Pour cela je t’invite à lire mon article sur les casques de piste ou je détaille leur entretien.

On nous pose souvent la question « J’ai fait tomber mon casque, est-ce que je dois le changer ? ».

Bien que tu prennes soin de ton casque et que tu ne le poses pas sur ta selle en comptant sur le Saint-Esprit ou je-ne-sais-qui pour qu’il tienne miraculeusement en place, il se peut que tu le fasses tomber. Sache que lorsqu’un casque tombe par terre, même si tu ne vois aucune marque extérieure spécifique, il se peut que sa calotte et son calotin intérieur aient été endommagés, fissurés et qu’ils ne fassent alors plus office de protection. Alors à moins d’aimer jouer à la roulette russe, ce que nous ne te recommandons absolument pas, oui il faut en changer.

Et bien évidemment si tu chutes, la question ne se pose pas. Ton casque a tapé et présente des marques, c’est qu’il a absorbé le choc et même s’il te semble ok, là aussi des déformations peuvent ne pas être visibles extérieurement. Cela veut dire qu’il ne jouera plus son rôle aussi bien la fois suivante et qu’il va donc falloir le changer impérativement, question de sécurité.

Les normes

Pour faire simple, un casque moto doit être homologué afin de répondre aux exigences minimales de sécurité. La norme Européenne en vigueur adoptée par tous les pays Européens mais également par de nombreux pays d’autres continents est codée ECE 22.05. Tous nos casques proposés à la vente sur iCasque.com sont conformes à la norme ECE 22.05 et répondent ainsi à cette exigence de sécurité. 

Ensuite, depuis l’apparition de l’amendement 05 de la norme 22, l’adjonction d’une lettre permet désormais de connaître le résultat d’un test de protection de la mâchoire auquel le casque a été soumis :

  • J : pas de protection maxillaire (casques de type jet ou demi jet)
  • NP : indique que le casque ne répond pas aux tests de protection de la mâchoire (certains casques modulables)
  • P : garantit une protection maxillaire intégrale (casques intégraux)
  • J/P ou P/J indiquent la double homologation jet et intégral (casques modulables et transformables)

Tu l’auras compris, l’achat d’un casque de moto nécessite une réflexion en amont sur tes besoins et tes attentes en termes de confort et de fonctionnalités. Ensuite il te faudra du temps à consacrer à nos quelques centaines de pages de choix à consulter pour trouver ton bonheur !

Avec l’arrivée de la norme ECE 22.06 en juillet 2022, les casques moto passent à la vitesse supérieure en terme de sécurité. Si la norme 22.05 faisait déjà le job, la 22.06 va encore plus loin en renforçant certains critères, notamment sur la calotte. Voici ce qu’il faut retenir :

  • Tests d’impact plus poussés : les casques sont maintenant testés sous différents angles et à plusieurs vitesses. La calotte doit pouvoir absorber les chocs peu importe la direction, que ce soit en ligne droite ou en pleine courbe.
  • Impact oblique pour une meilleure protection cérébrale : c’est la grande nouveauté ! Désormais, on teste les chocs avec des angles de rotation, qui sont souvent responsables des lésions cérébrales. La calotte doit être capable de réduire ces forces de rotation.
  • Résistance aux chocs multiples : ton casque moto doit maintenant encaisser plusieurs chocs sans perdre en efficacité. Fini le casque qui devient inefficace après un seul gros impact. La norme 22.06 garantit que ton casque tiendra le coup, même après plusieurs impacts.
  • Test pour toutes les tailles : peu importe ta taille de casque, chaque version passe par les mêmes tests. Du XXS au XXXL, tout le monde est logé à la même enseigne pour garantir une protection maximale.
  • Poids et confort : même si les casques deviennent plus solides, ils restent majoritairement légers. La norme 22.06 incite à utiliser des matériaux comme la fibre composite ou le carbone, pour que tu ne sentes pas ton casque peser sur ton cou, surtout lors des longues virées.
  • Tests supplémentaires : mentonnière et visière. Les mentonnières subissent des tests plus rigoureux pour garantir leur efficacité en cas de choc, et la visière est testée pour sa résistance aux impacts et rayures. Résultat : une visière qui ne casse pas au moindre choc et qui continue de te protéger, elle est donc aussi plus épaisse. 
  • Accessoires mieux pris en compte : que tu montes un intercom ou une caméra sur ton casque, pas de souci ! La norme 22.06 vérifie que ces accessoires n’affectent pas ta sécurité, pour que tu restes protégé, même avec tout ton matos.
  • Casques connectés : les nouveaux casques intelligents, avec capteurs ou dispositifs Bluetooth, sont aussi soumis à des tests spécifiques. Leur technologie ne doit en aucun cas nuire à la sécurité.

En bref, la norme ECE 22.06 pousse vraiment les casques à être encore plus performants. Tests plus stricts, accessoires intégrés, et toujours plus de sécurité, tout en gardant confort et légèreté. Résultat ? Un casque qui te protège encore mieux, même pour les longs trajets. Ta sécurité sur la route, c’est clairement la priorité avec cette nouvelle norme !



Lucile
Lucile
Passionnée de 2 roues depuis ma plus tendre enfance, j’ai passé mon permis gros cube à 21 ans et écumé les routes de ma Haute-Savoie natale et alentours pendant plus de 10 ans avant de me résoudre à un constat réaliste : essayer de prendre les points de corde sur route est un jeu dangereux pour lequel les cartes "chance" distribuées sont limitées... C’est ainsi que je me suis retrouvée sur piste en 2013 avec mon conjoint lui aussi passionné ! Et autant vous dire que le virus a vite pris et s'est même transformé en passion commune !!! Aujourd’hui ma pratique de la moto se limite à la piste en roulages libres et également compétitions, tout en restant une adepte du 2 roues pour les déplacements pro… Mais en scooter ! Au travers de mes articles, je tacherai donc de mettre à profit mes compétences de professeur (mon métier) et de motarde/pistarde au service d’articles variés pour te partager mes expériences, connaissances, conseils et astuces !
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